Appel de la lune, elle voudrait me rencontrer
Sur la grève à la brune, m’entretenir d’affaires
Concernant Terre et Mers
Vois-tu ça déconne, perderiez-vous la raison ?
Tout se meurt bien devant vous
Où est passée votre âme ? Tu n’en sais rien ?
Pourquoi tirer la larme, toujours en vain ?
Vous n’avez plus qu’un an, après fini
La belle comédie, le grand bal des humains
« Criez, dansez, réveillez-vous et rallumez à votre goût
La flamme qui vous anime, qui fait de nous des hommes,
De la musique au lieu du bruit, plus de télé, d’la poésie !
Avant qu’ils nous contrôlent et demain nous assomment »
Les nuages sous ma jupe, recueillent mes larmes argentées
Si lourdes qu’elles deviennent, en l’espace d’une heure
Votre humble fossoyeur
Ainsi une larme provoque la crue
Nuages et marées n’obéissent plus
Et la mer se déchaîne bien malgré moi
Emportant le décor, vos vies, vos toits
Mais c’est bien votre ouvrage, reconnais-le !
Comment tourner la page ? Votre espoir est bien peu
« Criez, dansez, courrez partout, face à la lune nous sommes des loups
Sauvages de naissance, cultivés par essence,
De la musique au lieu du bruit, plus de télé, d’la poésie !
Avant qu’ils nous contrôlent et demain nous assomment »
Une renaissance, passera par la raison,
Rallumez vos consciences, sans oublier le cœur
Je ferai la balance
Fort de ton confort conforte-moi,
Oserez-vous bouger rien qu’un seul doigt
Vous êtes tous endormis, je le vois bien
Mais je perds le contrôle, salauds d’humains
Je prendrais ma retraite anticipée
A 92 ans….et 4 milliards d’années
« Voyez cette corde autour du cou, marchez dessus, c’est votre joug
Avant qu’ils nous consomment en humbles bêtes de somme »
Pour finir la lune, a voulu me consoler
Mais j’étais déjà mort, par les gaz asphyxié
Adieu ma terre et mer
1969, quel énorme baratin,
Sont fortiches en cinoches ces pauvres américains
Ils voulaient m’acheter je ne comprends pas bien
Ils voulaient me souiller avec 2/3 terriens
Vos passions se déchainent sur l’écran venimeux
Alimentant la haine et vos rêves furieux
Pour un bout de papier par l’état imprimé
Le boulot vous aliène, pas le temps de penser
Des loisirs à outrance ont fini d’achever
Vos restes d’espérance, toute velléité
Imaginez la terre quand vous aviez vingt ans,
Vous vouliez tout changer, qu’en est-il maintenant ?
Tu détruis la nature mais elle te le rend bien
Tu te croyais si pur, mais en fait tu vaux rien
Un mollusque averti en vaut deux pas la peine
De prier dans le vent les yeux fixés au ciel
Vous ne verrez que moi et ma désolation
Mes cratères pour une fois sont en ébullition
J’en ai marre, j’abandonne, laissez-moi dans l’espace
Priez donc la madone, persistez dans la farce
C’est l’horloge qui s’arrête …et la fin de la danse….
Rejoignez vos ancêtres…
A moins que peut-être…..Une dernière arrogance ?
Toronto rivals San Francisco as the North American capital of jangle pop as evidenced by this new record of sunny jams from the Motorists. Bandcamp New & Notable Apr 16, 2024