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Fantastique et monotone
03:48
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Fantastique et Monotone
Auteur /compositeur: Olivier L’Hôte
Fantastique et monotone, la vie se prend se donne
Elle court elle te bouscule, sans lucre et sans calcul
Lentement mais sûrement
Prends le temps
Fabuleuse mais décevante, la vie s’éprend s’invente
Sors peu à peu du noir pour replonger plus tard
Juste le temps de comprendre
Quoi ? Attendre !
De nature entremetteuse, la musique est là pour nous
Deux ou trois notes rêveuses sont prêtent à nous rendre fous
Mais si tu danses auprès de moi, je te serrerai ô bien si fort
Je te serrerai ô bien si fort, qu’on dira tout, les mots les vrais
Accorde-toi, accorde autant de place pour ma mort imminente
Que pour mes plus beaux sentiments
Ainsi se finit l’histoire, d’une nos belles aventures
Sur un bout de ma guitare, ma vie est à sa mesure
Mais si tu danses auprès de moi, je te serrerai ô bien si fort
Je te serrerai ô bien si fort, qu’on dira tout, les mots les vrais
Accorde-toi, accorde autant de place pour ma mort imminente
Que pour mes plus beaux sentiments
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2. |
De la neige
03:31
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DE LA NEIGE
Paroles et musique : Olivier L’Hôte
Qui l’eut cru ? Même en Afrique, petit homme lève son nez
Des étoiles tombent du ciel, elles ont dû se décrocher
T’en prends une dans la main, elle disparaît aussitôt
Encore un coup du père Merlin, elle se transforme en goutte d’eau
Je te dis c’est de la neige, y’en a même au Sahara
N’y aurait-il pas un piège ? Toi je n’ai jamais vu ça
C’est peut-être le paradis, où sont les anges, où sont les plumes ?
Qui descend et qui nous dit : oublions toutes nos rancunes !
Toutes ces fleurs de pissenlits, ressemblent aux larmes du ciel
Pierres précieuses en confettis, imaginaires ou réelles
Petits diamants éphémères se reflètent dans vos yeux
Tournent et dansent dans les airs, un diadème dans tes cheveux.
S’abat un silence feutré, le village peut briller
Tous les bruits sont étouffés, un parfum de vérité
Petits morceaux de nuages, ou quelques débris de lune
Serait-ce le marchand de sable, pour nous endormir…
Bien sages !
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3. |
Sirènes
05:03
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De là les sirènes apparaissent inlassablement
Leurs corps ondulent en des flots rassurants
La gorge sèche et les paupières brûlées
Je dérive, je m’accroche à la proue déchirée
Surpris au loin j’entends la complainte troublante
Des créatures aux chansons lancinantes
Elles me guident et m’entraînent vers la terre convoitée
Dans une valse ondoyante, confiant et apaisé
Débarqué sur la rive où leurs sons me promènent
Médusé et livide, la musique me rappelle
L’extase, la joie d’une divine symphonie
Cachant l’orage d’une horrible tragédie
Comme un rêve éveillé, leur beauté me fascine
Elles me donnent à goûter de douces lèvres humides
Submergé de bonheur et sans lutter
Je cède sous leurs faveurs, abandonné
Mais quand elles mordent, juste pour jouer
Vient une douleur insensée
Jeté parmi les os d’une montagne de squelettes
Il me manque mes jambes, qui l’eut crû, les coquettes
Si un jour vous les croisez, méfiez-vous
Reculez ou prenez les jambes à votre cou
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4. |
Le temps se fige
02:35
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Le temps se fige – 2011 Auteur : Jo Gilly
Compositeur: Olivier L’Hôte
A trop vouloir brûler la nuit, à se repoudrer la figure,
A s'aimer en catimini, à chanter que la Vie est dure,
Le temps se fige
A brasser l'air de nos dix doigts, embrasser l'or de nos Dimanches,
S'enflammer d'un je-ne-sais-quoi, se ratatiner quand on flanche..
Le temps se fige
De baratins en faux-semblants, bas de satin sur nos peaux nues,
S’apprivoiser le cœur tremblant, s’aimer d’un rythme soutenu où...
Le temps se fige
Pardon Monsieur, pardon Madame, vous êtes lourds à mon épaule
Sous les jupons de Notre-Dame un bout d'éternité me frôle..
Pardon Madame, pardon Monsieur mais je reprends le cours des choses,
L'ennui n'est pas à l'audacieux et les épines sont pour les roses
A butiner les fées d'hiver et comme l'automne sent bon...
A deux été d'une nouvelle ère, à trois printemps de l'horizon
Le temps se fige
J'irai léger sur mon chemin, sans un lacet à mes godasses,
Pénélope tissera demain,
La layette du temps qui passe,
Du temps qui file
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5. |
Surprends-moi
02:46
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Surprends moi, ô surprends moi
Peintures sur le corps,
Un désir inavoué prend vie dans un cœur qui dort
Amour en pleurs ! Je sens une rose éclore, métamorphose en chemin
Prend ma main, ô prend ma main
Laisse ambuler ces sentiments qui te bousculent
Apprivoise-les, ils te ressemblent, ils te ressemblent
Dans le marbre, oui dans le marbre,
Résonne encore son nom,
Tes paroles se désolent refusant toute compassion
Amour en larmes ! Mélancolie ravivée, j’ai remarqué au matin
Qu’elle n’était plus sûre de rien
Laisse ambuler ces sentiments qui te bousculent
Apprivoise-les, ils te ressemblent, ils te rassemblent
Parle moi, ô parle moi,
De tes effrois, tes douleurs
Qui serpentent et qui lancinent, se sublimant par ailleurs
Amour encore ! C’est comme si tu découvrais, une terre vierge, inconnue
Toute nue, oui toute nue
Laisse ambuler ces sentiments qui te bousculent
Apprivoise-les, ils te ressemblent, ils te rassemblent
Surprends moi ô surprends moi
Peintures sur le corps,
Un désir inavoué prend vie dans un cœur qui dort
Amour en pleurs ! Je sens une rose éclore, métamorphose en chemin
Prends ma main, ô prends ma main
Paroles et musique : Olivier L’Hôte
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6. |
De la lune
05:41
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Appel de la lune, elle voudrait me rencontrer
Sur la grève à la brune, m’entretenir d’affaires
Concernant Terre et Mers
Vois-tu ça déconne, perderiez-vous la raison ?
Tout se meurt bien devant vous
Où est passée votre âme ? Tu n’en sais rien ?
Pourquoi tirer la larme, toujours en vain ?
Vous n’avez plus qu’un an, après fini
La belle comédie, le grand bal des humains
« Criez, dansez, réveillez-vous et rallumez à votre goût
La flamme qui vous anime, qui fait de nous des hommes,
De la musique au lieu du bruit, plus de télé, d’la poésie !
Avant qu’ils nous contrôlent et demain nous assomment »
Les nuages sous ma jupe, recueillent mes larmes argentées
Si lourdes qu’elles deviennent, en l’espace d’une heure
Votre humble fossoyeur
Ainsi une larme provoque la crue
Nuages et marées n’obéissent plus
Et la mer se déchaîne bien malgré moi
Emportant le décor, vos vies, vos toits
Mais c’est bien votre ouvrage, reconnais-le !
Comment tourner la page ? Votre espoir est bien peu
« Criez, dansez, courrez partout, face à la lune nous sommes des loups
Sauvages de naissance, cultivés par essence,
De la musique au lieu du bruit, plus de télé, d’la poésie !
Avant qu’ils nous contrôlent et demain nous assomment »
Une renaissance, passera par la raison,
Rallumez vos consciences, sans oublier le cœur
Je ferai la balance
Fort de ton confort conforte-moi,
Oserez-vous bouger rien qu’un seul doigt
Vous êtes tous endormis, je le vois bien
Mais je perds le contrôle, salauds d’humains
Je prendrais ma retraite anticipée
A 92 ans….et 4 milliards d’années
« Voyez cette corde autour du cou, marchez dessus, c’est votre joug
Avant qu’ils nous consomment en humbles bêtes de somme »
Pour finir la lune, a voulu me consoler
Mais j’étais déjà mort, par les gaz asphyxié
Adieu ma terre et mer
1969, quel énorme baratin,
Sont fortiches en cinoches ces pauvres américains
Ils voulaient m’acheter je ne comprends pas bien
Ils voulaient me souiller avec 2/3 terriens
Vos passions se déchainent sur l’écran venimeux
Alimentant la haine et vos rêves furieux
Pour un bout de papier par l’état imprimé
Le boulot vous aliène, pas le temps de penser
Des loisirs à outrance ont fini d’achever
Vos restes d’espérance, toute velléité
Imaginez la terre quand vous aviez vingt ans,
Vous vouliez tout changer, qu’en est-il maintenant ?
Tu détruis la nature mais elle te le rend bien
Tu te croyais si pur, mais en fait tu vaux rien
Un mollusque averti en vaut deux pas la peine
De prier dans le vent les yeux fixés au ciel
Vous ne verrez que moi et ma désolation
Mes cratères pour une fois sont en ébullition
J’en ai marre, j’abandonne, laissez-moi dans l’espace
Priez donc la madone, persistez dans la farce
C’est l’horloge qui s’arrête …et la fin de la danse….
Rejoignez vos ancêtres…
A moins que peut-être…..Une dernière arrogance ?
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7. |
Bee with you
02:03
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The first time that I saw you
In a world just made of blue
I thought it couldn’t come true
Etre avec vous
(’Cos) I’m a bee(’n) what are you?
Not a flower
No daisy it ain’t you
No sunflower
Summer raindrops suddenly
Under your skirt you hide me
Your legs smell just like honey
Je dors ici
(But) I’m a bee(’n) what are thee?
Not a flower
No poppy it ain’t yee
No rose either
And I tease you playfully
Tickling your skin with my wings
But your thighs are crushing me
Vite, allons-y
(Oh) I’m a bee(’n) what are thee?
Not a flower
A girl with golden hair
Stung! I need air
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